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Quand ordinaire et extraordinaire se confondent... |
| Ces dernières propriétés valent aux
rotifères, connus de longue date, un vif regain d'intérêt dans la communauté scientifique. Les technologies modernes permettent de les analyser en ouvrant de nouvelles perspectives. |
/ Par la suite, on a tenté de les
ranger du côté des vers, des crustacés, de les rapprocher des
bryozoaires... pour finalement regrouper les quelque 1800 espèces
recensées en un phylum, lui-même partagé en trois classes : Bdelloïdes,
Monogononta, Seisonacea. Leur classification phylogénétique est en
débat. | Ce qui impressionne peut-être le
plus, chez ces animaux, c'est leur résistance exceptionnelle, notamment
à la dessiccation : en situation de stress, ils ont la faculté de se rétracter et de suspendre leur métabolisme, ce qui leur permet de résister à des conditions défavorables, jusqu'à la sécheresse totale. Certaines espèces peuvent rester inertes de nombreuses années et se "réveiller" quand l'environnement redevient propice à leur activité. Si bien que de très anciennes préparations microscopiques peuvent réserver des surprises... C'est alors l'émerveillement. Les modes de reproduction sont multiples parmi les espèces : sexuée et/ou asexuée. Il se confirme que certaines espèces sont exclusivement asexuées, chez lesquelles des processus existent qui pallient, au niveau génétique, les conséquences dommageables liées à l'asexualité. Le plus ancien rotifère fossile trouvé a vécu durant l'Éocène moyen. L’asexualité serait donc une forme évolutive viable à très long terme, moyennant des mécanismes adaptés... |
| [ À suivre... ] |