28 mars 2017, une rencontre inattendue.
Sur le moment, Stefano et moi, trop accaparés par les exigences spécifiques du projet auquel nous étions occupés, n'avons eu l'idée que de filmer quelques instants le petit être facétieux ; malheureusement, sans nous donner la peine de noter quoi que ce soit pour mémoire.
Le document qui, faute de précisions, n'a donc pas de valeur au point de vue scientifique, interpelle pourtant.
Pourquoi cette marionnette s'agite-t-elle soudain ? Qu'est-ce qui la dérange... de plus en plus, semble-t-il ?
La vision "verticale" que l'écran nous donne de la scène stimule
l'imagination. En réalité, tout se passe à l'horizontale et si l'on y
réfléchit, on perçoit déjà différemment la scène. L'espèce de diablotin cesse
d'exister.
Au "bas" de l'image, apparaît
en partie l'abdomen d'une femelle Cyclops qui peine, inconfortablement
coincée entre lame et lamelle. Le fonctionnement de ses organes
internes est observable par transparence.
À son flanc, un
œuf vient probablement d'éclore. [ Depuis combien de temps
exactement ? Le processus n'a pas été observé depuis le début...
] Le sac ovigère n'est pas visible.
La larve Nauplius doit
maintenant s'épanouir en sa forme adaptée à la nage. L'agitation
frénétique est peut-être due à la situation stressante. L'œil nauplien,
rouge, est évident.
Microscope Leitz Laborlux 12 configuré pour éclairage en fond noir ; objectif NPl Fluotar 25x ; oculaire Periplan 6,3x ; adaptateur photo x1/4 Nikon ; boîtier Sony Alpha 7.