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Donner un nom à un objectif, c'est parfois tout un -ar. Un art qui a aussi, semble-t-il, ses modes... En tout cas, beaucoup de fabricants, dont les plus grands, en ont suivi une. Voigtländer / Cosina, Macro Apo-Lanthar 65 mm F2, 2016
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Agnar, Alfitar Alinar, Amar, Anastar, Anticomar, Apotar et Aviar, Caviar ? :o/ Biotar Ciné-Raptar, Componar, Cosmicar, Culminar, Dogmar, Dominar, Ektar et Elmar, Ernostar, Eurinar, Glaukar, Héliar, Hélomar, Hexar, Industar, Isconar... Kinostar, Méritar, Mikar, Miroplar et Mirotar, Mutar, Nettar, Noflexar, Oplar, Pancolar, Planar et Primotar, Radionar, Rogonar, Serenar, Sironar, Skopar, Solinar et Sonnar, Summitar, Switar, Symmar, Takumar, Tessar, Travegar, Triotar, Thambar et Telefogar. Trafalgar ? Swift ou Watson aurait dû y penser ! Ou alors Gibraltar... Et Omar [ Sharif ] revient sur la pointe des pieds. Il y a aussi Xénar et Xénotar, Ysar et Yvar, Zoomar. |
Caricaturant un peu, disons qu'en
théorie, un système de lentilles de focale fixe n'est le meilleur qu'à
une ouverture donnée et pour une distance de travail précise. Or disposer d'une plage de mise au point est nécessaire dans la plupart des cas, tandis qu'une gamme d'ouvertures est bien utile. "Assouplir" chacun de ces paramètres en conservant une qualité d'image suffisante constitue une difficulté que les opticiens, pas à pas, ont réussi à bien surmonter. Voilà longtemps qu'il est commun de pouvoir régler la distance entre l'infini et quelques dizaines de centimètres, ainsi que faire varier de façon considérable la quantité de lumière admise, avec des conséquences diverses. Mais ajouter à ces avantages la possibilité de faire varier la focale du système relevait de l'impossible. Jusqu'à... |