Dans ces temps, quatre gammes d'objectifs étaient proposées par le fabricant, depuis de simples achromats jusqu'à des apochromats * [ cfr le 2mm ouvrant à 1.37 ], en passant par les
'Para' [ 'Parachromatic' ] et les 'Holos' [ 'Holoscopic' ].
Pendant longtemps, ceux-ci ont été à la pointe de la production, leurs corrections les rendant quasi équivalents à des apochromats. Selon C. Van Duijn, dans Inleiding tot mikroskopische techniek ( Deventer-Djakarta, 1950 ), les 'Holos' contiendraient des lentilles à la fluorine. J. R. Fletcher, dans son étude The Star Test for Microscope Optics ( Nottingham, 1988 ), présise qu'ils sont fortement sous-corrigés pour l'astigmatisme et que ceci est compensé par une sur-correction dans les oculaires de la même gamme.

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Les oculaires 'Holoscopic'
étaient munis d'un système de réglage permettant de les associer à des objectifs ordinaires aussi bien qu'à ceux hautement performants auxquels ils étaient destinés.
Watson proposait par ailleurs divers condenseurs, parmi lesquels le 'Holos' à immersion offrait une ouverture numérique de 1.37. Un exemplaire de celui-ci est visible dans l'ensemble exposé tandis que le 'Royal', tel qu'il apparaît dans la vitrine, est équipé d'un objectif en guise de condenseur, vissé sur une monture centrable, au standard RMS, conçue à cet effet.
[ Sur les photos ci-dessus, il est équipé du 'Holos'. ]
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* On remarquera aux gravures sur les objectifs exposés que ceux-ci sont diversement optimisés pour des longueurs de tube allant des 250 et 200 mm alors adoptés en Angleterre, à 170 et 160 mm, les normes en usage sur le continent.
[ Par la suite, la firme Watson fixera sa production à 160 mm. ]
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